dimanche 11 octobre 2015

ThingLink


ThingLink

ThingLink est une application pour iPad et pour les appareils Androïde. ThingLink est aussi accessible via un site web, www.thinglink.com. ThingLink s’inscrit dans la catégorie d’aide à l’analyse d’images. En effet, il s’agit d’une application qui permet d’ajouter à une même image des onglets à activer pour avoir accès à un texte, une vidéo ou un lien d’un site internet. Le nombre d’onglets qu’il est possible d’ajouter est au choix du créateur et les onglets peuvent être activés à plusieurs reprises. Ce qui permet à l’utilisateur d’apprendre de façon autonome et à son rythme. 

Exemples d’utilisations en classe

 

Un enseignant choisit une image contenant plusieurs éléments relatifs aux apprentissages de ses élèves. À l’aide de l’application ThingLink, il détaille chaque élément à l’aide d’un onglet. Ensuite, l’enseignant transmet l’image ThingLink à ses élèves. Ainsi, chacun des élèves peut découvrir les éléments de l’image en activant un à un les onglets créer par son enseignant et en les activant de nouveau si l’élève le désir. Bref, en utilisant l’application ou le site web ThingLink un enseignant peut faire passer sa matière à enseigner à l’aide d’une seule image que l’élève peut analyser à son rythme.

Une autre activité qu’un enseignant pourrait faire à l’aide de l’application ThingLink est une présentation orale sur un sujet de son choix. Par exemple, tous les élèves doivent présenter un animal. L’élève sélectionne une image de son animal et il ajoute les informations de sa présentation orale sous des onglets sur son image principale. (exemple figure 1) Ainsi une image analysée par ThingLink peut remplacer une présentation de plusieurs diapositives de logiciel comme PowerPoint.


Figure 1
Capture d'écran d'une image ThingLink créée par Marie-Ève O.Brulotte

Inscription

 

De plus, l’inscription au site web et l’application sont gratuites et donnent accès à une grande base de données contenant des images analysées par l’application ThingLink créer par des utilisateurs qui les ont partagées. Ainsi, un enseignant peut faire une recherche dans la base de données d’image ThingLink, sélectionner une image ThingLink créer par un autre utilisateur qui convient aux apprentissages de ses élèves et l’utiliser à l’aide du TNI de sa classe. (exemple figure 2) Il est à noter que l’application et le site web sont seulement en anglais, mais il est toutefois possible de trouver du bon contenu en français. Je trouve que ThingLink sous forme d’application pour iPad ou pour les appareils androïde a une bonne et simple interface, en effet, l’application est plus facile d’utilisation que le site web. (exemple figure 3 et 4)  


                                                        Figure 2
Capture d'écran d'une recherche sur le cycle de l'eau dans la base d'images ThingLink
                                                   Figure 3                                               
Capture d'écran d'une image ThingLink en processus de création
                      Figure 4

Capture d'écran d'une image ThingLink en processus de création

Valeurs ajoutées 

 

Premièrement, il peut être difficile pour un élève atteint d’un trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité de rester longtemps concentrer sur une présentation de type PowerPoint fait par son enseignant ou un autre élève de sa classe. Tandis qu’une présentation à l’aide d’une image ThingLink a l’avantage d’être consignée en une seule image. Ainsi, l’élève TDAH a à se concentrer sur une seule image.

Deuxièmement, une autre valeur ajoutée d’une image analysée par l’application ThingLink est la curiosité amenée par les onglets sur l’image. En effet, l’élève restera plus longtemps concentrer sur l’image, car elle est interactive. L’élève sera curieux de découvrir ce qui se cache derrière chaque onglet. De ce fait, en donnant une image ThingLink à un élève atteint de TDA ou de TDAH l’enseignant s’assure que celui-ci découvre toutes les informations qui sont cachées sous les onglets de l’image. Dans le même ordre d’idée, nous pouvons penser aux élèves atteints de déficience intellectuelle légère puisque l’application ThingLink est très facile d’usage. Les élèves n’ont qu’à appuyer sur les onglets pour révéler les informations cachées, un déficient intellectuel léger pourra très bien l’utiliser et il sera curieux de découvrir les informations secrètes sous les onglets.

Troisièmement, une image ThingLink peut être analysée au rythme de l’élève et les onglets peuvent être activés à plusieurs reprises. Ainsi, l’élève fait ses apprentissages à son rythme tout en étant autonome.

ThingLink est pour tout le monde

 

Chose certaine, les images ThingLink peuvent être utilisées en classe par les enseignants pour une multitude d’occasions et avec une clientèle variée. Il est tout à fait intéressant d’utiliser l’application ThingLink dans des classes régulières du primaire ou du secondaire. Les images ThingLink peuvent aussi être utilisées pour faciliter les apprentissages des élèves qui sont atteints de troubles particuliers, comme les élèves TDA, les élèves TDAH, les élèves ayant une déficience intellectuelle ou bien d’autres encore.
Bien que ThingLink soit facile d’utilisation, ce n’est pas tout les enseignants qui utilisent cette forme de technologie dans leur classe. En effet, quand on pense à une aide technologique, généralement nous ne pensons pas à une application d’analyse d’image comme ThingLink, mais plutôt à un prédicteur de mot, à une aide utilisant la synthèse vocale ou encore à un réviseur orthographique. Pourtant, ThingLink gagne à être plus connu comme aide technologique puisque les images ThingLink permettent une meilleure compréhension en simplifiant la présentation des informations à enseigner. 

L’inclusion scolaire

 

ThingLink pourrait même être utilisé pour favoriser l’inclusion des élèves HDAA. L’enseignant peut préparer une image ThingLink pour un élève HDAA de sa classe pour favoriser sa compréhension et utiliser un autre moyen pour enseigner la même matière aux autres élèves de sa classe. L’inclusion des élèves HDAA est favorisée par une utilisation efficace des technologies qui sont très présentes à notre époque. Selon le livre Les aides technologiques à l’apprentissage pour soutenir l’inclusion scolaire(2014), les technologies contribuent à la motivation des élèves en créant un contexte d’apprentissage dynamique et interactif. En effet, selon une étude de Bernet et Karsenti (2013), un enseignant affirme que la motivation de ses élèves a augmenté suite à l’utilisation des technologies en classe. Par contre, il faut rester vigilant, car ce n’est pas les technologies en soi qui augmentent la motivation des élèves, mais bien une bonne planification des activités utilisant les technologies en fonction de chaque élève. (Pellerin, 2005)

Bref, ThingLink est un bon exemple d’aide technologie à utiliser en classe, car cette aide technologique permet de présenter des informations d’une façon simple et efficace. De ce fait, ThingLink aide à la compréhension d’image complexe, car les onglets sur l’image simplifient grandement l’analyse de l’image. ThingLink est vraiment facile d’utilisation, car je ne possède aucune formation particulière en informatique et en technologie d’aide et voici un exemple (figure 5) de ce que j’ai créé grâce à l’application ThingLink pour iPad. 


Figure 5
Capture d'écran d'une image ThingLink créée par Marie-Ève O.Brulotte



Références

Bernet, E. et Karsenti, T. (2013). Modes d’intégration et usages des TIC au troisième cycle du primaire : une étude multicas. Éducation et francophonie, 41(1), 45-69.
Pellerin, G. (2005) Les TIC en classe : une porte ouverte sur la motivation. Québec français, n° 137, 2005, p. 70-72.
Rousseau, N. et Angelucci, V. (2014) Les aides technologiques à l’apprentissage pour soutenir l’inclusion scolaire. Québec : Presses de l’Université du Québec

1 commentaire:

  1. Bonjour Marie-Ève,

    Tout d’abord, dans l’ensemble, ton travail est bon et démontre une bonne réflexion. Je dois souligner que ton image de départ, c’est-à-dire ta première création, est superbe. Si j’avais une élève dans ta classe, cela aurait immédiatement attiré mon attention. J’aime que tu décrives à l’aide d’exemples ce qui peut être fait en classe avec cet outil. En effet, je trouve que cela démontre de ta part une bonne appropriation de ThingLink. De plus, j’ai apprécié lire le lien que tu as fait entre cet outil et la différenciation pédagogique pour les élèves HDAA. Effectivement, c’est un bon moyen pour favoriser leurs apprentissages, mais surtout pour les aider à atteindre les mêmes objectifs que les autres élèves.

    Ensuite, j’ai noté quelques éléments qui pourraient rendre ton billet plus ergonomique. Premièrement, l’image 4 n’est pas placée sous son titre. Je te conseillerais, si tu ne peux pas modifier son emplacement, d’agrandir tes images. D’ailleurs, ceci nous permettrait d’avoir une meilleure perspective. Deuxièmement, il aurait été intéressant de voir certains mots en gras ou en couleur pour capter plus l’attention du lecteur. Troisièmement, dans ton billet, trois sections se retrouvent l’une à la suite de l’autre, ce qui créer un effet de long texte et manque un peu d’ergonomie. Je te propose d’y inclure d’autres qui sont très attrayantes avec tes belles créations.

    Finalement, tu soulignes dans ton billet que le site web est plus difficile d’utilisation que l’application. Il aurait été intéressant de nommer au moins une différence, car pour ma part, j’aurais eu le réflexe de choisir le web. Tu expliques bien les valeurs ajoutées de ton outil d’aide, mais il aurait été aussi pertinent d’utiliser les termes spécifiques par Chouinard (2013). J’ai eu de la difficulté à faire le lien entre tes valeurs ajoutées et celles de cet auteur. Pour terminer, je te propose Thinglink-tutoriel, une vidéo sur YouTube qui explique bien la façon d’utiliser cet outil technologique.

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